viernes, 21 de diciembre de 2012

L'Éthiopie et la musique éthiopienne
 
 
 
 
   L'Éthiopie, en forme longue la République fédérale démocratique d'Éthiopie est un État indépendant situé dans la Corne de l'Afrique. Unique  pays de la région sans accès à la mer, l'Éthiopie partage ses frontières avec la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, le Kenya, la République de Djibouti et l'Érythrée. Deuxième pays d'Afrique par sa population, l'Éthiopie est le neuvième pays du continent par sa superficie. Essentiellement constitué de hauts plateaux, s'étendant de la dépression de Danakil à -120 m jusqu'aux sommets enneigés du mont Ras Dashan à 4 543 m, le pays possède un environnement très diversifié traversé par six zones climatiques. La capitale Addis-Abeba, située à 2 400 m d'altitude, est la quatrième capitale la plus élevée au monde.
   Considérée comme le berceau de l'humanité, lieu de la découverte de Lucy, l'Éthiopie est avec le Tchad et le Kenya, l'un des pays où l'on retrouve les plus anciens hominidés, et depuis 2003, celui où ont été découverts les plus anciens spécimens d'Homo sapiens. La civilisation éthiopienne est l'une des plus anciennes, le prophète mésopotamien Mani citant au IIIe siècle le Royaume d'Aksoum parmi les quatre plus importantes puissances au monde. Au sein de l'Afrique, l'Éthiopie se caractérise comme l'une des seules nations à avoir conservé sa souveraineté pendant le partage de l'Afrique au XIXe siècle.
 
La musique éthiopienne
  La musique éthiopienne des plateaux utilise un système modal particulier appelé qenet qui se décline sur quatre modes : tezeta, bati, ambassel et anchiho. Trois modes complémentaires sont des variations des précédents, à savoir : tezeta minor, bati major et bati minor. Certaines chansons prennent d'ailleurs le nom de leur qenet. Lorsqu'ils sont joués sur des instruments traditionnels, ces modes ne sont généralement pas tempérés alors qu'en utilisant des instruments occidentaux comme le piano ou la guitare, ils sont joués en suivant les tempéraments occidentaux.

  La musique traditionnelle est généralement monophonique ou hétérophonique. Elle est beaucoup plus rarement polyphonique.


 
Instruments à corde
   Parmi les instruments à corde traditionnels, on peut citer :
  • le masenqo (également appelé macenko) qui est un luth à une corde se jouant avec un archet
  • le krar ou kirar, une lyre à six cordes
  • le kissar, un genre de lyre à cinq cordes.
 
Instruments à vent
  La washint est une flûte de bambou assez répandue sur les plateaux d'Éthiopie. On trouve également dans certaines régions des sortes de trompettes comme le malakat et le holdudwa (dont la forme est proche du shophar) principalement dans le sud du pays. La flute Embilta, qui n'a pas de trous et produit seulement deux tons, est généralement en métal au Nord et en bambou au sud. Chez les Konsos et d'autres peuples du sud, on joue la fanta, une espèce de flûte de pan.
Idiophones
   Au sein de l'Église éthiopienne orthodoxe, la musique liturgique emploie le senasel, un sistre. Historiquement, les églises rurales utilisaient le dawal, un genre de bâton fait de pierre ou de bois. Les falashas utilisent un petit gong appelé le qachel pour accompagner les chants liturgiques. Le toom, un idiophone fait de lamelles métalliques, est utilisé chez les Nuers, Anuaks, Majangirs, Surmas et autres groupes nilo-sahariens.
 
 Quelques chanteurs:

 
 

L'Algérie et la musique algérienne

 
 
 
 
 
 
   L'Algérie est un État d’Afrique du Nord qui fait partie du Maghreb. Sa capitale, Alger, est située au nord, sur la côte méditerranéenne. Doté d'une superficie de 2 381 741 km², c'est à la fois le plus grand pays d'Afrique, du monde arabe et du bassin méditerranéen. Il partage au total plus de 6 385 km de frontières terrestres, avec notamment la Tunisie au nord-est, la Libye à l'est, le Niger et le Mali au sud, la Mauritanie et le territoire non autonome du Sahara occidental au sud-ouest, et enfin le Maroc à l’ouest. Après cent trente-deux ans de colonisation française, l'Algérie obtient son indépendance le 5 juillet 1962 à l'issue d'une guerre longue et coûteuse, et par le référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962.
  
   L’Algérie est membre de l'Organisation des Nations unies (ONU), de l’Union africaine (UA), du Mouvement des non-alignés et de la Ligue des États arabes pratiquement depuis son indépendance, en 1962. Elle a en outre intégré l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1969. En février 1989, l'Algérie a pris part, avec les autres États maghrébins, à la création de l'organisation de l’Union du Maghreb arabe (UMA). Le pays a également rejoint l'Union pour la Méditerranné en 2008.
 
    La Constitution algérienne définit « l'islam, l’arabité et l’amazighité » comme « composantes fondamentales » de l'identité du peuple algérien et le pays comme « terre d’Islam, partie intégrante du Grand Maghreb, pays arabe, méditerranéen et africain ».

La musique algérienne

   Sur le plan musical, l'Algérie est réputée pour son riche répertoire. Plusieurs styles de musique sont inclus : classique arabo-andalou algérienne, le Chabbi, le Rai qui est originaire de l'Oranie, la musique kabyle, la musique moderne comme le rock, le rap ou la musique diwane. Il se distingue également par la richesse linguistique de son répertoire mêlant arabe classique, arabe algérien, le français et l'amazigh (dites berbères) telle que kabyle, chaoui, touareg, etc.

Gharnati

   Le Gharnati, est la forme musicale arabo-andalouse issue de la grande école de Tlemcen. Ce genre a été préservé et s'est développé à Tlemcen, de par la position de la cité qui fut la jumelle de Grenade en Afrique, les deux villes ont partagé une histoire commune à travers les alliances entre Nasrides et Zianides. Suite à la chute de Grenade, des milliers de familles andalouses se réfugièrent à Tlemcen. Le Gharnati est pratiqué aussi dans d'autres villes de l'ouest de l'Algérie comme: Nedroma, Oran, Sidi Bel Abbès.

 
Mahjouz
   Le Mahjouz est un genre musical populaire qui dérive du Malouf où le chant est fortement scandé et accompagné d'une musique composée sur les modes musicaux du Malouf, mais avec des rythmes différents de ceux de la Nouba. Dans ce genre musical, la zorna (instrument à vent de la famille des hautbois) tient la place du f'hel (petite flûte faite à partir de la tige d'un roseau). Les textes du Mahjouz sont en arabe populaire algérien, dont les auteurs sont des poètes issus du sud-est constantinois de l'époque.

 


Gasba


La gasba est une flûte oblique et à ce titre, elle se joue en posant la flûte sur le côté de la bouche et non de face comme pour un joueur de flute à bec (flûte à conduit et non oblique). Le joueur maîtrise son instrument après des années d'exercice. Il doit principalement trouver le son juste avant de reprendre le répertoire traditionnel de la musique Chaoui. La gasba a un son rauque, à la limite de la vibration qui n'est pas sans rappeler le son du vent dans les Aurès.


Musique Tergui et Ahellil

   Style traditionnel du sud algérien d'expression tergui et Arabe algérien. La musique Tergui sera influencée, entre autres, par le Tindé (style de l'extrême-Sud algérien), l'Ahellil de Timimoun.

   Dans le Gourara, l'Ahellil est encore largement pratiquée, surtout pendant certaines fêtes religieuses, ce genre musical consiste à effectuer des chansons en chœur, la danse et la participation de l'auditoire. Il prévoit la participation de nombreux participants, un chef de chœur qui dirige le mouvement du chœur, soliste (abecniw) flanqué de deux ou trois joueurs (au moins un tambour pâte (gellal) et un bengri joueur (une sorte de luth ) ou flûte (temja), tandis que deux danseurs viennent devant lui face et ensuite la marche arrière, tout en participant à la chorale, un bon nombre de villageois, faire un cercle autour d'eux, en serrant l'épaule à épaule, se déplacer lentement dans une direction, clap antihoraire et de répondre à la soliste. En 2008, l'UNESCO a inscrit l'Ahellil du Gourara sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.



Quelques chanteurs

 
 
 


Le Nigeria et la musique nigérienne

 
 
 
 
 
   Le Nigeria ou Nigéria, en forme longue la République fédérale du Nigéria, en anglais Federal Republic of Nigeria, situé dans le golfe de Guinée, est le pays le plus peuplé d'Afrique avec une population de plus de 162 millions d'habitants en 2011. Malgré une production de pétrole importante, le Nigéria demeure un pays relativement pauvre, en raison notamment d'une très forte corruption. La valeur de son PIB total le place à la deuxième position en Afrique en 2008, derrière l'Afrique du Sud et devant l'Égypte. Les dernières élections qui se sont déroulées en avril 2011 ont été reconnues par la communauté nationale et internationale comme les plus libres, équitables et transparentes depuis l'indépendance du pays en 1960.
   Depuis 1991, la capitale du Nigéria est la ville nouvelle d'Abuja. Le pays fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Ses habitants sont les Nigérians.
 
 
 
La musique nigérienne
 

   La musique nigérienne est extrêmement vibrante et avec animation. La musique populaire du Nigéria sont highlife, afrobeat, juju, apala, evangile, sakara, reggae, jazz, houblon de hanche et beaucoup plus. Car la culture du Nigéria est complètement multi-ethnique, la musique au Nigéria est influencée par beaucoup de traditions de différentes tribus. Toutefois la chose la plus importante à noter ici est celle, la musique a ses racines dans la tradition.
   La roche d'Afro est complètement une musique basée par instruments de corde. Les instruments de corde incluent les guitares électriques et la basse. Le mélange de la musique rock occidentale avec les modèles rhythmiques traditionnels de la musique de Nigeriana est absolument hallucinant. D'une part, Afrosoul est le mélange parfait de la musique américaine d'âme de modèle avec les cannelures africaines.

    La musique nigérienne est aussi vieille que le Nigéria lui-même. L'Apala est la musique des années 60 et a été pratiqué par les artistes renommés. Fuji a gagné la popularité par les années 70. L'evangile s'avère justement être le genre le plus divers de musique parmi tous les genres de musique nigérienne, et montre des influences musicales afro-américaines claires.

Les chanteurs les plus célèbres


Le Maroc et la musique marocaine


Le Maroc, en forme longue le Royaume du Maroc, en arabe al-Maghribالمغرب et Al Mamlakatu'l-Maghribiyaالمملكة المغربية,
Sa capitale politique est Rabat alors que la capitale économique et la plus grande ville du pays est Casablanca. Le pays est bordé par l’océan Atlantique à l’ouest, par l’Espagne, le détroit de Gibraltar et la mer Méditerranée au nord, par l’Algérie à l’est. Au sud, le Maroc est bordé par le Sahara Occidentalterritoire non autonome selon l’ONU, mais annexé majoritairement par le Maroc qui, de ce fait, contrôle notamment la partie sud de sa frontière avec la Mauritanie. Le Maroc est membre de la Ligue des États arabes

La musique marocaine

   La musique marocaine est plurielle et se compose de quatre grands genres musicaux et d'une grande variété : la musique berbère (de loin la plus répandue), le chaâbi (musiqueamazigh/berbère), la musique gnawa (mélangeant style amazigh et noir africain) et enfin la andalouse (peu répandu en dehors de Fez et Tetouan). Chaque groupe musical en soi est constitué de sous-groupes régionaux, divisée en « moderne » et « traditionnel ».

   Au xxe siècle apparaît une musique classique dérivant de la musique arabe produite par des artistes venant principalement d'Égypte ou Liban ; elle est chantée en Arabe classique ou littéraire.

   Les musiques du terroir marocain (la plus répandue) sont chantées en amazigh et en darija (dialect arabo-amazigh).

   La musique amazigh (berbère) est aussi divisée en 3 grands groupes suivant les diverses régions:

·Rifains au Nord du Maroc: reggada et aarfa
·Tamazigh au Centre du Maroc: chaabi et ahidous
·Chleuhs (Souss) au Sud du Maroc: ahidous

   La musique arabo-andalouse, elle-même composée de sous groupes suivant les villes andalouses d'origine des réfugiés hispano-andalous installé au Maroc : MeknèsFèsRabatSaléTanger,TétouanOujda
Chefchaouen : elle peut être chantée en arabe littéraire ou dialectal, et parfois en espagnol ou en hébreu.

   La chanson marocaine se développera avec l'indépendance du pays. Deux grandes tendances se sont d’emblée révélées : l’une adoptant l’arabe classique et l’autre adoptant l’arabe dialectal ; la première reste classique en respectant un style conventionnel alors que la seconde introduit un répertoire plus léger, populaire plus proche du public.

   Dans les années 1970, une nouvelle forme de châabi apparaît avec des formations musicales citadines telles que Nass El GhiwaneJil JilalaLemchaheb, les frères Bouchenak ; elle marque un renouveau dans la musique marocaine.

   Le début des années 1980 fait connaître à un large public le phénomène de l'émergence de la world music. Cette musique (dite ethnique) recouvre la musique pop du tiers monde ainsi que la musique pop européenne utilisant les diverses influences de la musique traditionnelle du tiers monde. Ce nouveau phénomène musical (de fusion) fera connaître les rythmes marocains et particulièrement la musique gnawa au monde. De nombreux musiciens et interprètes marocains introduisent également ces sonorités gnawas dans leur répertoire musical.

   Enfin depuis 1990, une nouvelle génération de jeunes compose une musique synthétisant l'esprit marocain aux influences venues du monde entier (bluesrockmétalreggae etc.). Un des événements les plus importants de cette scène "underground", est le Boulevard des Jeunes Musiciens qui a lieu tous les ans à Casablanca et qui rallie la jeunesse marocaine dans un même événement culturel sans équivalent dans aucun autre pays arabe. Cette nouvelle génération chante en utilisant un mixte de plusieurs langues : darija, français, anglais et parfois espagnol.

 Les chanteurs les plus célébres

1. Rachid Taha
2. Natacha Atlas
3. Houssaine Kili
4. Munir Bachir
5. Nasser Shamma




La musique sénégalais et le Sénégal

 
   Le Sénégal, en forme longue la République du Sénégal, est un pays d'Afrique de l'Ouest. Il est bordé par l'océan Atlantique à l'ouest, la Mauritanie au nord et à l'est, le Mali à l'est et la Guinée et la Guinée-Bissau au sud.

   La Gambie forme une quasi-enclave dans le Sénégal, pénétrant à plus de 300 km à l'intérieur des terres. Les îles du Cap-Vert sont situées à 560 km de la côte sénégalaise.

   Le pays doit son nom au fleuve qui le borde à l'est et au nord et qui prend sa source dans le Fouta Djallon en Guinée. Le climat est tropical et sec avec deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies.

   Pendant la période coloniale, plusieurs comptoirs appartenant à différents empires coloniaux s'établissent le long de la côte. La ville deSaint-Louis devient capitale de l'Afrique occidentale française puis ce sera la ville de Dakar en 1902 laquelle deviendra ensuite la capitale de la république sénégalaise au moment de l'indépendance en 1960.

   Le pays fait partie de la CEDEAO. Depuis le 2 avril 2012, le président du pays est Macky Sall. Intégré aux principales instances de la communauté internationale, le Sénégal fait également partie de l'Union africaine (UA) et de la Communauté des États sahélo-sahariens.






 

Musique sénégalais

   Le patrimoine musical sénégalais est plus connu que celui de la plupart des pays africains, grâce à la popularité du mbalax, qui est un genre de musique percussivewolof ; elle a été popularisée par Youssou N'Dour. Le tambourinage sabar est particulièrement populaire.

   La musique sénégalaise comme bien d'autres musiques en Afrique puise ses origines dans les chants des griots qui chantaient à la gloire des rois et des princes. À l'arrivée de l'Islam, des musulmans sont devenus des maîtres paroliers et ont développé l'art des prières chantées.

   Une institution à Dakar, le Théâtre national Daniel Sorano, regroupe d'illustres artistes sénégalais, tel le grand parolier, poète et griot Ndiaga Mbaye qui devient membre dès 1966 et bien d'autres encore...
Les générations suivantes de chanteurs vont à leur tour accaparer cette tradition tout en lui donnant un style plus moderne.

Instruments


balafon - bombolong - djembé - ekonting - gongoba - junjung - kora - xalam - sabar - tama - bugarabu - séoruba

 

Interprètes.  

 

Il serait difficile de faire un classement des interprètes par genre musical. Cette liste sera donc agencée en catégories, suivant les courants musicaux les plus influents, et elle est non exhaustive.

Youssou Ndour
Ismaël Lo
Touré Kunda
Omar Pène
Lemzo Diamono
Alioune Mbaye Nder
Viviane Ndour